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La pilule, 40 ans de liberté au féminin 
 
 
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1) Historique de la contraception :

Dans l’antiquité, la principale méthode visant à limiter les naissances était le coït interrompu, ou retrait, qui consiste à retirer le pénis du vagin avant l’éjaculation. Néanmoins, toutes les civilisations ont inventé les moyens les plus variés pour maîtriser la fécondité. 
 
L’Égypte  
Les pionnières en matière de contraception étaient les égyptiennes d’il y a deux milles ans; leur contraception était locale, elle agissait par réaction chimique. Le mélange le plus connu, qui restait cependant très incertain, était composé d’excréments de crocodiles mélangés à de l’acide, introduit dans une pâte. Les femmes maîtrisaient donc leur fécondité avec l’ancêtre du préservatif, le « pessaioes », qui absorbait la semence du partenaire. Ces tampons étaient quelques fois plus efficaces associés à des figues, de la gomme arabique, du miel ou encore du céruse spermicide. 
 
L’ancien Japon 
Dans le Japon médiéval, les prostituées s’enduisaient les parties muqueuses du vagin avec des disques de papier de soie huilée. Ce moyen contraceptif s ‘appelait « misugami ». En revanche, dans la Chine du troisième millénaire avant l’ère chrétienne, la régulation des naissances se faisait à l’aide de potion abortive à base de mercure au goût très amer. 
 
Différentes façons d’aborder la contraception: 
Au XIe siècle, les femmes se faisaient solliciter par le médecin perse Rhazes, né à Ray dans l’actuel Iran, qui préconisait de se lever directement après l’acte sexuel pour tousser, se moucher sept fois de suite, ou sauter brutalement en arrière pour évacuer la semence. En revanche, les italiens, à cette même époque, utilisaient le premier préservatif en toile. 
La première description du préservatif masculin date de la Renaissance. L’anatomiste Gabriel Phallope en 1564, dans son traité De Morbo Gallico, mentionnait un fourreau de toile de lin imbibé d’une solution antiseptique utilisée contre la syphilis. 
En 1677, le naturaliste néerlandais Van Leeuwenhoek réussit à observer des spermatozoïdes au microscope. Par la suite, aux XVIe et XVIIIe siècles, la peau de mouton et les boyaux de bœuf furent utilisés pour fabriquer les fameux « condoms ».  
En 1795, le marquis de Sade livrait le secret de l’éponge spermicide imprégnée de cognac, cette méthode fut alors très en vogue dans la société française. Au XIXe siècle, la médecine dite « moderne » mit au point le diaphragme, qui est une membrane en latex ronde et concave tendue sur un ressort circulaire qui est placé dans le vagin pour recouvrir le col de l’utérus, ainsi que le stérilet en cuivre dit « anti-infections ». Dans les années 1930, les méthodes naturelles Ogino et Knaus connurent un franc succès; le couple devait faire abstinence pendant la période d’ovulation chez la femme. Tout ceci était fixé par des calculs de probabilité et le taux d’échec de ces méthodes était de 40%. 

(c) Caroline Manet - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 12.01.2005
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